Joanna Szymanska
Interprétation de conférenceD’origine polonaise, Joanna s’est tournée vers l’interprétation après plusieurs séjours à l’étranger. Par la suite, elle a toujours cherché à améliorer ses langues de travail.
Votre parcours avant l’ISIT ?
Dès le lycée, j’ai passé un semestre au Danemark, une 1ère expérience internationale qui m’a fait découvrir l’importance de la communication interculturelle. Quant au français, je l’ai appris en autodidacte jusqu’au bac. J’ai fait ensuite une licence en français langue appliquée à l’université de Silésie. C’est là que j’ai découvert l’interprétation et l’ISIT. J’ai enchaîné en parallèle des séjours d’été en France comme jeune fille au pair : c’est un excellent moyen de plonger dans la culture d’un pays ! J’ai passé ensuite un semestre à l’université d’Orléans dans le cadre d’Erasmus.
Pourquoi être interprète ?
Ce n’est pas un métier comme les autres : il faut avoir le goût de l’effort intellectuel, être autonome et rigoureux. Il offre toutefois d’excellentes opportunités pour évoluer dans un environnement multilingue. Les interprètes sont souvent au coeur de l’actualité. Ils sont une passerelle vivante entre les différentes cultures. C’est un métier à haut risque, mais qui procure une énorme satisfaction.
Pourquoi l’ISIT ?
L’ISIT est la seule école à proposer une formation sur-mesure, avec toutes les combinaisons linguistiques possibles. De plus, qui n’a pas rêvé d’étudier à Paris ? Sans compter le volet linguistique : vivre en France est une excellente occasion de perfectionner son français au quotidien. L’ISIT est aussi très reconnu à l’échelle internationale.
Et après l’ISIT ?
Avec le polonais comme langue maternelle, je suis vouée à travailler pour l’Union Européenne ou sur le marché privé. J’ai été diplômée en juin 2012 et j’ai eu la chance d’être invitée aux tests d’accréditation auprès des institutions européennes en septembre. Je suis désormais domiciliée à Bruxelles et accréditée auprès de l’Union Européenne.
Des conseils pour les futurs étudiants ?
- Se perfectionner dans ses langues de travail, y compris sa langue maternelle.
- Suivre l’actualité dans toutes ses langues de travail. Il faut lire beaucoup et de tout, s’intéresser à l’actualité, la politique, l’économie.
- Maîtriser la communication non-verbale. Il faut apprendre à se montrer convaincant et à ne pas montrer le stress qui accompagne l’interprète au quotidien.
L’essentiel ensuite ?
La motivation qui permet de s’accrocher quand les moments de doute surgissent. La question linguistique touche de près à l’identité. La formation peut être frustrante. Il est donc important de savoir pourquoi on fait ça. A la recherche de la perfection, on se remet souvent en question et il faut avoir la force de continuer.