Mathieu Isidro
Communication et marketingMathieu utilise les langues comme outil au service de sa passion, l’astronomie. Dès son stage de dernière année, il évolue dans la communication scientifique et réalise des missions variées.
Avant l’ISIT ?
J’ai toujours souhaité voyager et pouvoir utiliser plusieurs langues dans mon travail quotidien. Après une licence LLCE d’anglais, je suis parti un an étudier à l’Université de Salamanque (Espagne) pour perfectionner mon espagnol. J’ai vite appris que l’ISIT faisait partie des meilleures écoles de traduction, reconnue même à l’étranger.
Votre parcours à l’ISIT ?
A l’ISIT, passionné d’astronomie, j’ai effectué mon mémoire de traduction sur un rapport de la NASA. J’ai ensuite effectué mon stage de 5e année au Centre national d’études spatiales (CNES) à Paris en tant que chargé de communication scientifique.
Les atouts de ma formation à l’ISIT ?
Les langues sont pour moi un outil de travail. Au quotidien, je me dois d’être irréprochable en anglais et en espagnol, à l’oral et à l’écrit. L’ISIT m’a enseigné le souci de la précision et de la formule correcte, un souci que mon employeur apprécie. J’y ai aussi appris à travailler rapidement et à pouvoir passer d’une langue à l’autre sans effort, ainsi qu’à trouver le mot qu’il faut d’une source sûre. À l’ISIT, nous apprenons également à avoir une certaine sensibilité culturelle, sans laquelle nous ne pourrions pas traduire efficacement. Cette sensibilité me sert au quotidien dans une équipe internationale. Elle m’a également permis de m’adapter plus rapidement à la vie locale.
Après l’ISIT ?
- Une fois diplômé, j’ai fait un stage de 6 mois au siège d’INTERPOL à Lyon comme chargé de communication et relecteur en anglais, puis j’ai participé à l’organisation d’un sommet international qui s’est tenu aux Nations-Unies à Vienne, en partenariat avec la Banque mondiale.
- J’ai ensuite décroché un nouveau stage de 6 mois en communication scientifique à l’Observatoire européen austral (ESO) à Munich. J’ai notamment appris à déchiffrer des publications scientifiques et à écrire des communiqués de presse scientifiques et institutionnels en anglais. J’ai également participé à la réalisation d’une série de podcasts vidéos : écriture des scripts, enregistrement, transcription, timecoding et sous-titrage en français, suivi des traductions dans d’autres langues.
- A la fin de mon stage et grâce à mes compétences en espagnol, je me suis vu offert l’opportunité de travailler dans les bureaux de l’ESO à Santiago du Chili. Désormais, je suis directeur adjoint du département communication et vulgarisation de SKA organisation, à Manchester (Grande-Bretagne).
Vos conseils aux futurs diplômés ?
- Tenter de donner une ligne directrice à leurs stages, séjours à l’étranger, mémoire, etc. afin de se construire une logique.
- Penser à ce que l’on aime, à ce dans quoi on excelle et essayer de l’approfondir à chaque occasion. Pour mettre tous les atouts de son côté, il faut tenter de passer un maximum de temps à l’étranger (stages, séjour Erasmus, voire même année de césure) si on a un projet sérieux.
- Ne pas hésiter à faire du volontariat, offrir ses services gratuitement pour se faire connaitre et accumuler de l’expérience. Cependant, une carrière à l’international n’est pas pour tout le monde. Il y a des sacrifices familiaux et personnels difficiles à faire et auxquels il faut réfléchir dès le départ.
- Il faut avoir du mordant ! Sortir, explorer toutes les opportunités, voyager, faire des rencontres, pratiquer ses langues pour acquérir une ouverture d’esprit et une confiance en soi, tout en construisant son réseau. Et viser haut !