Traducteur
Le/La traducteur/traductrice est avant tout un/une linguiste. Mais c’est également une personne curieuse non seulement des langues étrangères, mais aussi des cultures auxquelles elles sont rattachées. C’est aussi une personne pluridisciplinaire capable de maîtriser de nombreux domaines d’expertise (technique, littéraire, scientifique, juridique, financier, etc.).

Que fait le/la traducteur/traductrice?
- Transposer un texte écrit dans une langue vers une autre langue (de préférence vers sa langue maternelle), le texte cible respectant le fond et la forme du texte source.
- Effectuer des traductions, intervenir plus en aval sur une activité de post-édition ou de révision, mais aussi gère des projets de traduction dans une agence en coordonnant des équipes de traducteurs indépendants.
- Intègrer selon les exigences du client les contraintes résultant de l’adaptation à différents supports (web) ou de la transposition dans d’autres aires culturelles.
Focus sur ses Activités
- Traduction de documents : le/la traducteur/traductrice est amené/amenée à travailler dans des domaines très diversifiés en fonction de son ou ses domaines de spécialité : juridique (contrat, réglementation, procédures), financier, supports corporate (plaquette commerciale, rapports d’activité, descriptifs produits, newsletters), technique et scientifique, littéraires, sites internet, guides de logiciels, etc. Il/Elle peut également travailler sur tout type de texte : contrat, rapport financier,mode d’emploi, plaquette commerciale, texte littéraire, notice, site internet, logiciel…
- Relecture et assurance qualité : les traducteurs/traductrices fonctionnent généralement en relecture croisée, ils/elles ne relisent pas leurs propres traductions, mais celles de tiers.
- Révision et post-édition : les traducteurs/traductrices prennent en charge la correction des textes produits par les logiciels de traduction automatique. Il s’agit généralement de textes techniques extrêmement formatés.
- Terminologie et élaboration de bases de données multilingues : guides de styles et de glossaires, gestion des mémoires de traduction, gestion des bases terminologiques.
- Gestion de projet : cette mission concerne aussi bien les chefs/cheffes de projet en agence que les traducteurs/traductrices freelance gérant des comptes clients importants en assurant l’intégralité du processus (du devis à la facturation, garants du respect des délais, de la qualité et des coûts).
Quels sont ses principaux savoir-faire ?
- Maîtrise des outils linguistiques (TAO)
- Parfaite maîtrise de plusieurs langues
- Maîtrise des outils de gestion de projet
- Excellentes capacités rédactionnelles
Ses principaux savoir-être ?
- Organisé/organisée
Un/Une traducteur/traductrice, qu’il/elle soit freelance ou qu’il/elle travaille dans une entreprise, se doit d’être organisé. Il/Elle doit savoir gérer ses priorités, son temps, ses ressources. C’est d’autant plus important pour un/une chef/cheffe de projet traduction.
- Curieux/Curieuse
Un/Une traducteur/traductrice se doit d’être curieux/curieuse dans le but de se renseigner sur chaque domaine dans lequel il est amené à travailler. Il s’agit d’une curiosité à la fois pour les domaines techniques, mais également pour les dimensions culturelles. - Humble
L’humilité est une qualité qui rentre en jeu notamment lorsqu’un/une traducteur/traductrice est amené/amenée à se relire ou à relire autrui. En effet, il n’y a pas de traduction parfaite, une traduction est toujours perfectible c’est pourquoi il faut savoir se remettre en question.
- Communicant/communicante
Il est très important de savoir communiquer avec ses clients, notamment pour les freelances. Il est également important de savoir communiquer avec des contacts ou des services internes qui pourraient amener des informations.
Ses perspectives de carrière ?
Un/Une traducteur/traductrice passe la majorité de sa journée sur son ordinateur. Il/Elle peut être amené à se rendre sur le « terrain pour comprendre un process par exemple ou mener des enquêtes auprès d’experts.
- Agences de traduction, grandes entreprises, organisations internationales, institutions publiques. Le métier de traducteur /traductrice est majoritairement exercé en mode libéral. Rattachement hiérarchique : Traducteur senior • Responsable de pôle traduction ou lead manager • Chef de projet en traduction • Autres directions opérationnelles (marketing, DSI, communication)
Fourchette de salaire au premier emploi
- Jeunes diplômés traducteurs : grande disparité selon les environnements. A titre d’exemple : traducteur en Organisation internationale entre 5 600 et 10 000€/mois selon l’ancienneté et traducteur junior en agence 24 K€/an.
- Jeunes diplômés profil mixte : 24 à 30 K€/an
- Traducteurs indépendants (selon expérience et spécialisation) : CA de 20 à 60 K€/an, voire davantage si le traducteur associe une activité d’interprétation.
- Traducteur extérieur en organisation internationale (assurant l’auto-révision) : entre 185 et 205 $/1 000 mots selon la difficulté du texte, entre 95 et 105$/1 000 mots si la traduction doit être révisée.
Au sein d’un service de traduction, le/la traducteur/traductrice pourra selon les opportunités devenir :
- Traducteur technique
- Traducteur littéraire/traducteur éditorial
- Traducteur/terminologue
- Traducteur/adaptateur audiovisuel
- Chef de projet traduction
- Traducteur/réviseur
- Relecteur/correcteur
- Coordinateur de ressources en traduction
- Localisateur
- Traducteur freelance ou indépendant.
Il est fréquent que les traducteurs salariés s’orientent vers l’exercice libéral, notamment après une première expérience en agence de traduction.
Quelle formation suivre pour devenir traducteur ?
L’ISIT forme chaque année des étudiants par le biais de sa spécialisation de master communication interculturelle et traduction. Un master à double compétence, en phase avec les besoins du monde professionel.